Une rencontre noir et rayure, senteur lavande (Tabby)

Je me baladais tranquillement dans le champs de lavande, les senteur emplissait mais narine et la beauté du paysage m'en mettait plein la vue. Au loin, on pouvait apercevoir d'autre fauve venu en groupe pour discuter, se frotter ou simplement profiter de la tranquillité ambiante. Il faisait un temps magnifique et des petits moineaux tournicotaient dans les lavandes. Il voletaient a la vu de tous, se faufilaient au coeur des lavandes puis ressortaient en faisant luire leur ailes brune qui contrastaient avec le ciel d'un bleu azur éclatant. la journée était tellement bien partie ! D'un coup, prise d'une envie de folie, je bondit le plus haut possible, faisant voler quelque lavande autour de moi puis je r'atterrit et me roula. Les lavandes était tellement haute qu'on ne me voyait plus en position allongé. Je fut soudain prise d'un petit rire. C'était tellement amusant ! Le petit rire se transforma bien vite en fous rire incontrôlable. Je devait avoir l'air stupide. Mais je pleurait de rire et je fermait donc les yeux pour retenir ces larmes de joie. Quand enfin je me calma et que je rouvrit les yeux, tout était un peu trouble encore. Ma vu s'éclaircit petit a petit et là, je le vit. Un tigre, penché sur moi qui devait me prendre pour une folle.

-Enchantée. Je suis Tabby. Et toi ?

Le tigre, ou plutôt la tigresse, qui venait de se pencher sur moi n'avait pas l'air excessivement surprise par mon comportement...Spécial. J'était là, au milieu des lavandes, tordu de rire sans aucune raison apparentes et elle n'avait pas l'air choqué plus que ça. Tant mieux, pensai-je. Comme il fallait répondre, je répondit, oubliant ma méfiance habituelle.
- Silvera. Tu...
Je venais de me rendre compte que j'était allongé et elle debout, juste au dessus de moi. Si elle voulait m'attaquer, je perdais forcément. La tigresse avait l'air bien plus puissante que moi. Elle posait tout son poids sur moi et je ne pouvais plus me relever. Alors je me releva avec précipitation devant les yeux intrigué de cette Tabby. A mieux la regarder, elle avait presque l'air contente de me voir. Et puis je me rendit compte que j'avais commencé une phrase et donc qu'il fallait la finir :
-Tu ne m'as pas trouvé bizarre a rigoler toute seule ?
Et en posant la question, je me sentit vraiment, vraiment absurde. Non, la question était absurde. Je me rattrappa rapidement :
- Non, laisse tomber.
La tigresse avait l'air amusé de mon comportement et je la comprenait. Je me sentait extrêmement honteuse.

- Je ne t'ai absolument pas trouvé bizarre. Cela m'a fait du bien de voir quelqu'un ainsi; inconnu ou non.

Ah ? Pensai-je, étonnant.
Je la sentit me renifler discrètement. Moi aussi je me posait des question. Quel rang lui était destiné ? Elle n'était pas solitaire, elle était faite pour vivre en groupe, ça se voyais au premier regard. Mais quel grade ? Pour le savoir, il aurait fallu la combattre, comme avec Layonn, mais je n'avais aucune envie de me battre. Pour une fois !
Tabby avait l'air...Différente. Apaisante même. Digne de confiance. Mais pleine de douleur. Sinon, pourquoi aimé tant que ça voir les gens heureux ? Une pensée me traversa. Si c'était vraiment ça, je pouvais l'aider a se sentir heureuse. Non ! C'est stupide, pensai-je, et si elle le prenait mal ? Je regarda le ciel. Oh et pourquoi pas après tout ? Alors je me prépara l'air de rien a bondir. Et lui sauta dessus en rugissant.

Elle parut complètement surprise et déçu de mon comportement. Aussi un peu effrayé sur le coup. On tomba toute les deux dans les lavandes. Elle se prépara a m'envoyer un coup de patte magistral pour se défendre quand j'éclata de rire. Je riais tellement que j'en avait mal au côte. Je me roulais dans les lavandes Dont les senteur se mélangeai avec le rire que j'émettais...Rejoins bientôt par le rire de Tabby.

terminé !

(D'acc')

J'avais réussie ! La jolie tigresse riait, riait, riait ! Je crois qu'elle en avait vraiment besoin. Et moi aussi. Ça faisait toujours du bien de se lâcher un peu ! Les lavandes et le soleil rendait le moment encore plus beau, presque féerique ! Au bout d'un bon moment, je réussis enfin a me calmer, tout comme Tabby qui semblait bien plus détendu qu'il y a quelque minutes ! On se regarda puis je me laissa tomber dans les lavandes, le nez vers le soleil, des murs violets et odorant autours de moi. Je ferma les yeux. C'était très agréable. Je rouvrit les yeux et dit a Tabby :
-C'est super agréable ! Tu devrai essayer !
Puis, j'eu une idée. Je m'étira et me releva puis je cueillis quelque lavandes. Je les attacha ensemble, en rond. Cela formait une couronne d'une jolie couleur violette. Elle sentait aussi très bon. Je la posa sur ma tête et commença a rire. Puis, je m'arrêta quelque seconde, juste le temps de dire :
-Je suis la reine des lavandes !!
Et je retomba dans l'herbe tandis que ma couronne tombait. Alors, je me remit a rire de plus belle.

Je commençais a me calmer quand je sentit une chatouille. Je repris mon rire. Je n'en pouvais plus. Mon ventre me faisait mal. Ma tête tournais. Mes pattes n'était plus contrôlées. Mon père m'aurait tuées sur place s'il m'avait vu ! En pensant à lui mon rire s'estompai. Mes pattes redevenais contrôlable. ma tête ne tournais plus. Mais mon ventre me faisait toujours aussi mal. Je me relevai soudain, laissant sur place Tabby et son brin d'herbe. Je sentit les larmes commencer a couler le long de mais joues. Mon père...en fait, lui, je m'en fichait. qu'il aille en enfer. Mais il m'avait toujours dit que j'était la honte de la famille. J'avais mal en pensant à toute ses paroles blessantes. Toutes ses paroles qui m'avait poussée a détester l'autre. Et maintenant que je battais enfin cette force, ces paroles, son fantôme revenait me hanter. les larmes se remirent à couler de plus belle. Je laissai échapper un léger son qui réunissait toute ma tristesse. Un très léger cri très aigu. Et je me mis véritablement à pleurer. mon corp était secoué de spasmes. Entre deux sanglots je parvint pourtant à prononcer un léger "Pardon...".

-Ca va aller, je suis là
Je la regardai. Sa patte avait séché mes larmes mais la tristesse était toujours là. Je rougit. A cause de mon comportement. Je me sentait encore plus bête et faible. Des mots tournais dans ma tête. Honte de la famille Honte de la famille Honte de la famille Honte de la famille. Je la regardai, les yeux encore rouge et m'adressai à elle :
-Excuse-moi. Je n'aurai pas du pleurer comme ça. Je...Je suis désolé. Je vais aller me reposer.
Je lui sourit, d'un sourire sans joie et continuai :
-Je vais aller me calmer. Je ne veux pas te transmettre ma tristesse.
Je m'écartai de la pourtant si gentille tigresse et allai un peu plus loin. Je me laissai tomber dans les lavandes, espérant de tout coeur que leur parfum me calmerais. Mais il n'en fut rien et je continuai a pleurer en silence. De grosses larmes glissais le long de mes joues pour venir s'écraser au sol, formant une petite mer autours de moi. Je repensais a mon père. Même s'il ne fallais pas. il ne fallais plus. Je repensai à Tabby, qui aurait fait une grande amie sans mon père. Maintenant, elle devait me prendre pour une folle. Un, elle me trouve par terre en train de rire toute seule, deux, je me mets d'un coup à pleurer en plein fou rire. Mon coeur se sera plus. J'étouffais presque. Je me rendit soudain compte que j'étouffais vraiment quand je me mis a suffoquer. Alors, dans un dernier espoir, j’appelai Tabby. Mais seul un ridicule petit son sortit de ma bouche tant j'étouffais. Tout tournais autours de moi et je finit par fermer les yeux. Je ne sentit plus rien. Tout avais disparu. J'avais perdu connaissance.

Je flottait. Je flottait dans une sorte de masse sombre. Je n'avais pas l'impression d'être morte. Mais pas l'impression d'être en vie non plus. Tout était noir autours de moi. Il n'y avait pas de murs, pas de sol, pas de plafond, pas de profondeur, pas de relief. Mais ce n'était pas un monde en 2D. Je semblait disparaître et réapparaître au gré d'une force inconnue. C'était vide. J'essayais de sortir. Mais je ne savais pas comment. Et je n'arrivais pas à penser non plus. Tout s'embrouillais et des tas de mots résonnais dans ma tête puis semblait aller résonner dans ce vide. J'essayais de crier. Mais aucune esquisse de son ne volait sortir. J'essayais de bouger. Aucun de mes membres ne répondait, malgré tout mes efforts. Je ne pouvais pas faire plus. Il m'aurait fallut me concentrer ou au moins pouvoir réfléchir. Ors, je ne pouvais pas avec tout ces échos. Je finit par sentir quelque chose. Au loin, très loin. Je sentait...Comme...Une présence. Très loin. Des pas... Qui semblait de jamais pouvoir m'atteindre; Il semblait se rapprocher, s'éloigner. Jamais ça ne se stabilisa. Je sentit une très légère secousse. Mi-lointaine, mi-proche. Puis la secousse disparu. Puis réapparut. En légèrement plus forte. Je sentit encore la secousse pendant un moment puis elle disparut et le vide revint. Enfin, une image apparut. Cela semblait avoir été déclenché par la secousse. L'image était flou. Je la fixai. Le noir avait disparu. sur l'image, je finit par voir un tigre. Ou plutôt, une tigresse. A force de la fixer, elle devint familière. Je ne savait pas qui c'était. J'essayais de me concentrer malgré les échos qui n'avait pas disparus. La tigresse semblait inquiète. Je cherchais. Puis un nom me vint. Tabby. Elle semblait si inquiète ! J'arrêtai de la fixer un moment pour regarder autours d'elle. Du violet. Des lavandes. Et un corps. Noir. Allongé au sol. Inerte. Un corps. Le mien.

L'image s'effaçai peu à peu... Mais je ne voulais pas ! Le monde noir tout autours de moi s'écroulait. Non, non ! Que fallait-il faire ? Étais-je en train de mourir ? Tout s'effaçais. Puis, une lumière. J'était en train d'ouvrir petit à petit les yeux. Malgré moi. Et une silhouette m'apparu. La tigresse de l'image. Je cherchais son nom. J'avis dus l'oublier en reprenant connaissance. Mais je savais qu'elle était gentille. Qu'elle me sauverai. Mais comment se nommait-elle ? Je la vie dire quelque chose mais les son de m'atteignait pas. Elle me regardait puis partie. je regardait peu à peu mes membres, les bougeant un à un. A chaque mouvement, je me retenait de crier. mais crier me ferais plus mal encore. Pourquoi m'étais-je évanouie ? Je ne savais plus. Qui étais la tigresse ? Pas de réponse dans mon cerveaux. J'avais encore du mal à penser. Enfin, la tigresse réapparut au loin et posa un lapin près de moi. J'ouvrit la bouche, essayant d'articuler un merci. Peu à peu, les son me revenait. J'entendit les oiseaux. J'en profitait pour poser une question, que je ne pus formuler qu'à demi-mot :
-Qui..Tu..?
Elle n'allait rien comprendre. Je retentait :
-Toi...Qui...Toi...?
Pas beaucoup mieux... Je soupirai...Et gémit car même soupirer me faisait mal... Allait-elle comprendre ?

-Je suis Tabby...ta nouvelle amie
Tabby...Je cherchai pendant quelque instant puis me souvint, la calme et douce Tabby, une âme au coeur pur. Je voulu sourire mais même sourire me faisait mal. Mais Tabby ne se retint pas. Elle me serra. Je réprima de justesse un cri de douleur, me disant que ce n'était pas très sympa de ma part de hurler alors qu'elle voulait me sauver. quand elle me lâcha, je ne put réprimer un léger soupire de soulagement. J'avais très mal mais lorsqu'elle me serrait, c'était pire encore. Même si la chaleur de son corps contre le miens m'avait fait du bien. Je tentai un sourire qui m'arracha un gémissement. Tout mes muscles me faisait mal. L'avantage, c'était que j'avais découvert des muscles dont je ne soupçonnais même pas l'existence. Des muscles qui me faisait mal. Ça c'était plus embettant... Je fixai Tabby. Elle était si gentille que je ne pouvait que l'apprécier. Elle voulait me sauver. Et je m'y attachait, à cette Tigresse, si belle, si calme, si généreuse. Je me souvenait de notre grande rigolade de tout à l'heure. Gâché par...Moi même. La seule et unique Silvera, panthère noire Kandarienne, et son père, le plus ingrat de tout les papas. Comment pouvait-il autant gâcher ma vie ? Je ne savait pas, mais ce que je savais, c'est qu'il la gâchait, ça oui ! Il s'en donnait à coeur joie ! C'était comme une ombre dans ma tête. Un souvenir qui ne s'effacera jamais. Une plaie. Une cicatrice. Mais Tabby ? Elle aussi devait avoir eu un passé difficile ! Elle semblait si triste quand on s'est rencontré ! Mais peut-être me faisais-je des idée. Elle pouvait être simplement triste, à cause de n'importe quoi. Soudain, voyant le blanc qui s'installait, je voulu le comblé. Mais j'avais si mal lorsque je parlais ou souriait ! Même soupirai ! Je me contentai donc de la regarder avec des yeux doux, comme voulant lui expliquer pourquoi je ne disait rien et ne mangeai rien. Peut-être ne pouvait-elle pas comprendre. Mais j'était sure du contraire. Tabby était une tigresse remarquable.

-Tu as si mal que ça?!
J'aurais tant voulu lui répondre que non, tout allait bien. Mais de toute façon, j'avais si mal que je ne pouvais pas répondre. Pourtant, je savais que je devrait subir la douleur un moment. Pour la vaincre. Je ne bougeai pourtant pas. Et Tabby continua :
-Pourtant il le faut...pour te rétablir.
Je regardai au fond des yeux de Tabby. Dedans s'y mélangeai douceur et inquiétude. Elle semblait tenir à moi. Rien que cela me rechauffait le coeur et me donnai un peu plus de courage pour vaincre la douleur. Que devais-je faire alors ? Je repensais au lapin près de moi. Manger...C'était peut-être la solution. Je fit alors un immense effort pour me tourner vers ce lapin. Effort qui m'arracha de long gémissements. Enfin, quand je fit face au lapin, je croquai dedans. Je ne pris qu'un petit morceaux et essayai d'oublier la douleur. D'ailleurs, d'ou venait cette douleur ? Comment pouvais-je avoir si mal ? Je m'était a moitié étouffé en pleurant... Étrange mais vrai. Mais la douleur ? Étrange...Je croquai morceaux par morceaux, le lapin mort près de moi. Ma mâchoire me faisait mal mais je m'habituais peu à peu à cette douleur. Enfin, je finit le lapin. Près de moi, ne restait que des os, blanc et lisse. Je réussis alors à articuler :
-Me...R..Rci...
Et je sourit vers Tabby, sans gémir cette fois si. Je vaincrais la douleur...

Je ferme même si il n'est pas terminé. Je pense que toi comme moi, n'avons pas vraiment l'inspi ' de continuer vu le temps passé. Bien qu'il ne le soit pas, on pourra toujours parler de notre rencontre car elle a existé. Ainsi que ton malaise et le fait que tu as vaincu la douleur.

Je résume la fin pour que nous ayons la même → Silvera a mangé le lapin entier, et son ventre ne lui fait plus recevoir toutes ses douleurs. Elle commence à reprendre conscience de ce qu'il l'entoure, des saveurs, de l'odeur et ... d'elle même. Elle se relève, aidée par Tabby au début. Ses pattes ne sont plus frêles mais elle décide de rentrer dans son camp pour ne pas les inquiéter, et au cas où de deuxième malaise, il vaut mieux être en présence d'Etoile, la guerisseuse. Tabby, un peu inquiète te suivra jusqu'à un arbre, puis, confiante et ambitieuse, finira par repartir aussi. Elles garderont toutes les deux, le souvenir amicale de l'autre.

On va dire ça comme ça , non? Bisous ♪