<< Agitée de sentiments négatifs, le trouble et les questions deviennent insoutenables. >> [PV Féline] -DEFIS-

Lullaby soupira pour la énième fois depuis qu'elle s'était éveillée ce matin là. Le ciel était bleu et quelques nuages cotonneux le parcourait, mais malgré la temps splendide de cette journée d'été, la jeune panthère n'avait pas le coeur en fête. Non, au contraire, son coeur se serrait en pensant à l'avenir de Kanda. Ravagé par les anciennes guerres, elle doutait que celle ci s'en remette. Ceux qui l'auraient vu dans cet état aurait pu s'inquiéter, après tout, elle était constamment de bon humeur normalement. Abattu par tant de questions qu'elle ne pouvait clairement en supporter. Elle se leva, la queue traînant derrière elle et les yeux dans le vague. Que pouvait elle de toute façon y faire ? Elle ne pouvait soigner cette terre seule, et même si ils s'y mettent tous, pourrait il sauver cette terre qui les a accueilli ? Ses questions furent bousculé par un autre doute. Si Kanda ne survivait pas qu'adviendrait il d'eux ? Seraient ils alors tous condamnés à mourir ? Elle secoua violemment la tête, les yeux écarquillés de craintes. Était elle la seule à penser ainsi ? Était elle la seule à craindre la perte de toute cette nature ? Était elle la seule à craindre une nouvelle guerre qui détruirait pour de bon leur monde ? Un nouveau soupire retenti dans la forêt alors que la queue traînante, elle reprenait sa route, trébuchant sur le moindre obstacle. Elle était abattue, ça c'était sur, si seulement elle pouvait parler de ses craintes à quelqu'un, de ses doutes et son sentiment d'angoisse qui ne la quittait pas. Elle ne reprit conscience de ce qui l'entourait que lorsque ses pattes entrèrent en contact avec un liquide froid. Elle leva la tête et remarqua qu'elle se trouvait au lac aux milles reflets. Se couchant sur le ventre, les pattes avant dans l'eau et la tête posée sur ses pattes, elle contempla son reflet qui lui renvoyait son regard hanté de doute. Un très léger bruit lui fit légèrement tourner la tête derrière elle et elle aperçu un tigre s'approcher. Elle lui lança un regard troublé et retourna à sa contemplation du lac. Elle soupira, peut être que celle ci pourrait l'aider ? Comprendre ... et la rassurer ?

- J'ai une question à ta poser ...

Elle sentit le tigre derrière elle et Lullaby reprit :

- Je me pose des questions ... trop de questions. Et j'ai des doutes, je doute du rétablissement de notre monde, à mes yeux, il dépérit un peu plus chaque jour, comme si il avait cessé de se battre pour survivre. Et toi ? Quel est ton avis ? J'aimerais le connaître ...

Le regard plongeait dans l'eau ondoyante, Lullaby laissa ses pensées vagabondaient aux blessures qu'elle pouvait encore voir, aux sequelles que la guerre avait laisser lors de son passage. Pour elle, ses yeux ne lui montraient que ce que l'horrible vérité tentait de cacher, que ce que la nature voulait désormais effacer et oublié. Elle, elle n'arrivait pas à penser à l'avenir comme une futur radieux, car pour elle, Kanda ne pouvait pas s'en remettre. La voix du tigre, ou plutôt de la tigresse après réflexion, la sortie de ses sombres pensées :

- En effet je pense que tu te poses trop de question,trop de question inutile, regarde devant toi, les oiseaux chantent, le soleil brille et l'eau est chaude. Nous avons juste un monde qui à souffert auparavant d'une guerre atroce mais qui à juste gardé quelque blessure, mais la nature s'en est vite remise et nos nouveaux née ne voit la guerre que dans les yeux des anciens rescapé, car sinon ou vois-tu la peur ou bien les restes de cela ,pourquoi dépérirais-t-il ?Il s'en remet un peu plus chaque jour et seul le bonheur y regne sur notre monde...mais dit moi qu'elle est ton nom d'abord avant de te montrer un peu plus qu'il faut sourire à la vie.

Lullaby observa la patte qu'elle plongea dans l'eau. Elle pouvait voir le reflet du félin dans l'eau. Elle semblait en bonne santé et de bon humeur, alors qu'elle, la couleur noir de son pelage s'accordait à son humeur des plus sombre et déprimée. Le monde souffrait encore de ses blessures. Du moins, c'est ce qu'elle croyait, quand à la peur ... :

- Je ne vois pas le monde sous le même angle, ce monde auquel je crois, ce monde que je chéri, il se meurt, je le vois dans les blessures qu'il tente de nous dissimuler. Quand à où je vois la peur ... je ne la vois pas, je la sent dans chaque parcelle de mon propre corps. Les autres créatures craignent le changement, je chasse, elles ont peur, le monde ainsi, ne pourra pas guérir. Tout comme nous, les herbivores ont souffert de la guerre, si ils ne se développent plus et que nous les chassons, la terre continuera de dépérir, malgré les apparences. Quand à moi, je me nomme Lullaby, et toi ?

Elle se redressa, le regard toujours plongé dans son propre reflet. Elle devait faire pitié à voir, ainsi, l'échine courbée et le regard complètement abattu, la queue traînant sur le sol. Un nouveau soupir lui échappa alors qu'elle tournait enfin son regard vers son interlocutrice. Elle la détailla. Tigresse au corps puissant et au poil soyeux prouvant sa bonne santé, ses yeux ne reflétait nul trace de tristesse ou d'abattement quelconque. Lullaby lâcha :

- Je te souhaite bien du courage, nous ne voyons pas le monde sous le même angle, alors il te faudra me prouver tes dires.

- Mon nom est Féline du clan des Baghas,enchantée de te rencontrer Lullaby, je vois bien que nous ne voyons pas ce monde sous le même aspect certes mais je voudrais que tu le regarde autrement, regarde autour de toi, sens les éfluves de la fôret, de l'eau douce et écoute le chant des oiseaux. Si ce monde possédait des blessures où les voient tu si ce n'est appart dans ton esprit ?La peur est dans chaques partie de ton coeur je le vois mais cela ne veux pas dire que cette peur est réelle ou du moins transmise par l'aspect de notre monde chéri comme tu le dit si bien,les herbivores on en effet peur de nous mais ils continuent à vivre tant qu'ils peuvent car pour nous si l'on meure c'est que l'on s'est battu ou que l'on est trop vieux ,et bien les carnivores qui chassent les herbivores à toujours été notre mode de vie et les herbivores attendent d'être chasser comme nous nous attendons la mort de vieillesse, mais ce n'est pas pour autant qu'il vont arrêter de vivre à cause de cela et si tu vois qu'ils ne se développent plus c'est que tu chasses au mauvais endroit, la fôret contient abandemment de gibier, si tu n'as pas le moral de les chasser, le gibiers ne vas pas venir à toi, crois moi et regarde autour de toi d'un oeil neuf et positif essaie de trouver des choses magnifiques en un seul regard

Lullaby soupira une nouvelle fois. Ce monde qu'elle lui décrivait était un monde idyllique où les problèmes n'auraient pas leurs placent. Ne voyait elle donc pas ce monde dépérir petit à petit ? Plongeant dans un gouffre plus profond encore, plus noir que tout les ténèbres ? Elle, elle le voyait, elle le voyait dans les terrains qui avaient servis de champ de bataille, elle voyait les séquelles qui étaient restées et resteraient ainsi pour toujours. Elle pouvait presque sentir la douleur de chaque blessure, comme si elles étaient infectées et que peu à peu elle drainée l'énergie de leur terre. Non, Lullaby ne voyait pas du tout le monde de la même manière que Féline. Elle, elle voyait les cicatrices comme de longues estafilades blanches, tranchant sur les couleurs qui voulait se montrer pour leur faire croire à une santé des plus vives. Mais elle n'était pas dupe, elle voyait bien en chaque fleurs, en chaque feuilles, le sourire que font ceux qui ne veulent pas montrer leurs blessures, le sourire que font ceux qui dépérissent lentement en se cachant pour ne pas que les autres s'inquiètent.
Lullaby regarda ses pattes avec angoisse et gratta le sol pour s'occuper avec le bout de ses griffes. Un mouvement attira son attention et elle vit un poisson dans l'eau. Elle leva la tête pour observer le ciel, d'un bleu si limpide, il semblait vouloir chasser ses craintes et ses angoisses. Mais comment ? Comment voulait il ainsi la rassurer si il ne lui prouvait pas qu'il était en bonne santé ? Ce monde ce caché derrière des apparences et des façades ... ou bien Féline avait raison et elle ne regardait plus le monde avec le bon oeil, elle se voilait la face et ne voyait que le monde quelques jours après la guerre. Mais de son point de vue, ce n'était pas ainsi, tout du moins en était elle sur il y a quelques secondes. Elle baissa légèrement la tête pour fixer la tigresse dans les yeux.

- Je te l'ai dit et te le redit, notre point de vue est différent. Les herbivores ne sont pas si nombreux que ça, et si nous les perdons, nous perdrons Kanda aussi, notre monde alors, dépérira définitivement. Je vois les traces de la guerres partout où je passe. Je sais ce que cette guerre a fait, je l'ai vue, j'ai aussi vu les blessures à vifs de nos terres, j'ai vu les trous béants de la terre. Je suis une espionne, j'entend et je vois mieux que personne. Les choses magnifiques d'on tu me parles, je les vois à chaque fois, mais je te l'ai dit ça aussi, ce n'est qu'une façade, notre terre ce meurt petit à petit sous le feu des vers qui la dévorent. Suis-je donc la seule à m'en rendre compte ? Suis-je donc la seule à entendre les supplications du vent et les chuchotements de l'eau ? La fleur au couleur chatoyante se veut rassurante mais ne me prouve rien, à l'intérieur, je suis sur que Kanda souffre. Toi et moi sommes différentes, nous n'avons pas le même vécu et nous n'avons pas vu les mêmes choses, nous n'avons pas senti et toucher les mêmes choses. J'ai vu et entendu la guerre, je l'ai même senti, et je peux encore entendre l'écho des hurlements, et le goût âcre du sang qui me piquait la gorge. Comme les plus vieux, j'ai vécu avec la guerre, et elle me hante encore. Elle me fait voir le monde comme il est réellement, elle me fait voir le monde comme elle m'a fait voir la véritable personnalité de certains.

HRP: