Une nuit, un trouble, une joie, un rêve.

Ce matin disons... Que je m'étais plutôt levé tard. J'étais parti à la chasse. Et c'était bien la seule chose que j'avais fais. J'avais par la suite, finalement, manger. Une perdrix, pas très grosse donc pas très grasse. Pas plus mal, je n'avais pas si faim que ça.

Encore je ne sais où, j'allais. Mes pattes m'emmenait vers la Plaine Accablante. Un de meilleurs endroits de chasse à mon goût ! Mais, à chacun de mes pas je la voyais hanter mon esprit. Non elle n'était pas morte, encore heureux d'ailleurs, mais c'est tout simplement que je ne pouvais jamais l'oublier. À chaque instant, je me disais qu'un abruti pourrait lui sauter à la gorge... Mais elle n'était pas Alpha pour en rien ! Je cachais toujours mes sentiments, surtout celui-là, mais il était dur de ne pas le remarquer. Je n'aimais pas être en compagnie d'autres qu'elle. C'est si... Troublant ? Bizarre ? Enfin, c'est surtout se dire, que la personne que tu aimes ne t'aimeras sûrement jamais. Et c'est là, que c'est encore plus différent. Tu essayes de toujours faire en sorte que rien ne lui arrive, que rien ne doit lui arriver, tu aimes par dessus tout être en sa compagnie et pouvoir discuter avec elle -bien que ce soit compliquer pour moi-. Mais la chose que tu ne penses qu'après, quand tu sais que tout est fini, que tu sais que tu l'aimais vraiment et que pendant longtemps tu l'as aimé, mais que finalement ce n'est pas toi qu'elle a choisi.
Mais pourquoi je devais toujours m'imaginer le pire ? Soit j'aurais la chance de passer ma vie à ses côtés, soit j'aurais pendant toute mon existence servi mon Clan, du mieux que je le pouvais. Et que je pouvais être dans les deux cas être fier.

Je me couchais à présent en plein milieu de la Plaine, me laissant à aucun abri de tous les regards. Humant l'air à la moindre odeur... Un Lodjurs était là ! Quand je pus enfin reconnaître mieux l'odeur, je vins à me rendre compte que c'était Lixie. Oh grand malheur ! Qu'allais-je faire ? Et pourtant je me sentais encore mieux qu'avant, le pire étant que je ne savais que trop que faire à présent...