Le bord de mer rocheux. Un des rares endroits des terres communes où je ne m'étais jamais aventurée. J'avais entendu dire que, surplombant la mer, se trouvaient de magnifiques rochers solides et majestueux, au teint marron clair et à la luminosité d'un blanc éclatant. Je ne fut pas déçue. Le spectacle qui se présentais devant moi représentait mille fois ce que je m'attendais à voir. Les rochers et si beaux, si brillants, que c'était tout juste si on osait poser la patte dessus pour ne pas les abîmer. Et la mer ! Elle scintillait de mille et une paillettes argentées qui se troublaient dès que l'on touchait, ne serait-ce que d'un griffe, l'eau salée.
Je resta longtemps à contempler cela. Des minutes, de longues minutes, une heure peut-être. Puis je réagis, secoua vivement ma tête à la fourrure soyeuse en ce temps hivernal, et m'avança. Les rochers m'éblouissaient, ou presque. Comme le tir d'un fusil que j'avais vu trop de fois, mais la différence était que le tir d'un fusil était triste et mortel. Ce spectacle, lui, était joyeux, et faisait presque revivre. Était-ce aussi beau quand il ne faisait pas si beau soleil, exceptionnel pour la saison ? Je n'en savais rien, mais profitais du spectacle.
Un fois montée sur les rochers, je me mis à observer la mer. Elle semblait s'étendre jusqu'à l'infini, l'aurais aimé savoir où. Cette endroit semblait magique, comme le lac au mille reflets... Mais j'espérais que il n'y avait pas de bête avec des tentacules gluantes et collantes qui se nourrit de félin -aucune preuve sur cela, mais c'est mon avis- dans la mer. Je frissonna rien que d'y penser. Il me sembla entendre un bruit, léger, derrière moi. Le froissement du vent ? Il n'y avait pas d'arbres par ici, seul les algues au fond des mers étaient là, et, déjà, elle ne froissent pas avec le vent et, en plus, je ne les entendrais pas, puisqu'elle sont au fond des mers. La bête du lac ? Elle ne se déplace pas sur la terre ferme, quand même ! Je me retourna vivement, bien décidée à voir c'était quoi, ce bruit. Et là, j'aperçus une fourrure soyeuse de couleur roux clair couverte de multiples taches noires, des yeux verts émeraudes et une queue touffue. J'observai attentivement le félin. S'il m'attaquait, je l'attaquerais. Je le fixai l’œil sûr, et, à force de le fixer, un déclic survint dans ma tête. J'avais déjà vu ce félin, et je su tout de suite qui c'était.
Namara ! Contente de te revoir ! Que fais-tu ici ?
[Étant donné qu'il faut se poser des questions et découvrir qu'on se ressemble plus que on le croit, je pensais qu'on pourrait s'apercevoir en discutant que les félins qui ont tué tes parents sont les même que ceux qui ont tués ma mère (il font partis du groupe des 5 félins qui ont tués ma mère) mais que la tigresse et le lynx s'étaient teint en noir... Pour une raison inconnue. Qu'en penses-tu ?]