Rencontre violette entre Lixie et Méphista

Je n'étais que surprise. Rien d'autre, à ce moment là, n'aurais pu plus me surprendre. Ce n'était pas impressionant. Ce n'était pas terrifiant. C'était juste... Surprenant. La plaine violette qui s'étendait devant moi était surprenante. Je n'avais jamais vu ça. Jamais. La plaine sentait bon la lavande, la bonne odeur de la lavande, une odeur si parfumée, si magique... Ce champ en lui même était un peu magique. Je décida de descendre, de visiter ce champ. C'était une terre commune, non ? Alors, il n'y avait rien qui pouvait m'empêcher de descendre. Rien. Je couru vers le champ. Un fois dedans, je fu encore surprise. Je devais ressembler à une tâche rousse/marron parmit le violet. Si un félin était en haut, il aurait été surprit. J'avança dans le champ, et tomba nez à nez avec une pierre plate, chauffée par le soleil. Elle brillait d'un magnifique éclat. L'idéal. L'idéal pour faire un bon petit somme tranquil au soleil. Je grimpa sur la pierre, me coucha confortablement et m'endormit.

...

Un bruit retentit. Je sursauta, et me mis rapidement debout sur "ma" pierre qui, bientôt, ne m'appartiendrais plus. Je regarda de droite à gauche, de gauche à droite, et, ne voyant personne, je me souvins que l'on ne voyait pas grand chose dans ce champ. Alors je me mis le plus haut possible sur mes pattes pour paraître assez impressionante, et cria :

Qui es-tu ? Montre-toi, si tu n'es pas lâche !

Un matin, Méphista se promener dans un champ de lavande basique mais en même temps magnifique à regarder.. Elle marcher doucement très détendu sur le tapi de fleurs qui recouvrait tout le sol du champ. Tout était calme, silencieux, seul le bruissement des fleurs causé par le vent se faisait entendre. Au bout de quelques minutes deux oiseaux de la taille d'un sanglier tournoyèrent juste au dessus d'elle. A une petite longueur de queue de souris. L'un était entièrement noir. L'autre, lui, avait un beau plumage orangé tigré de noir. Ils siffler et volé n'importe comment. Elle soupira. Méphista avait beau grogner ils partais deux secondes puis revenez l'embêter de plus belle. Elle eu une idée. Elle se mit à courir très vite le plus vite qu'elle le pouvait. A bout de souffle, elle s'arrêta au bout de dix minutes. Haletante, elle regarda à droite puis à gauche. Rien. Elle regarda derrière elle. Rien non plus. Elle soupira de soulagement. Lorsqu'elle regarda à nouveau devant elle eu le souffle coupé de surprise. Les deux oiseaux était là, poser au sol en la fixant. Pourquoi la suivait-ils ? Ça, Méphista ne le savait pas. En les regardant attentivement elle crut les voir se transformer en fauve. La femelle en une jolie panthère au beau pelage de jais avec des yeux bleu azur/gris argentée. Et l'autre en tigre au magnifique pelage avec des yeux couleur ambre. Méphista eu un peut peur au début mais se détendit et essaya de reconnaitre les deux félins. Elle chercha dans sa tête mais rien. Puis elle fut surprise de reconnaitre son défunt compagnon, Kiba, et elle à ses côté. Ils était heureux, ils était ensemble. Elle baissa la tête, quelques larmes coulèrent sur sa joue. Puis elle reprit ses esprits. Elle secoua la tête. " Pourquoi pleurer ? Sa ne sert à rien ! Il est mort c'est du passer, pourquoi je rêve à quelque chose qui ne sera jamais vrai ? A quelque chose qui n'est plus..." Pendant qu'elle était dans ses pensées les oiseaux, eux, était redevenu normal. Une espèce de colère l'envahit. Elle approcha son museau de l'oiseau noir. Elles étaient si proche que Méphista pouvait sentir son souffle terrorisé, et son cœur emplit de peur... Un sourire mauvais se dessina sur le visage de Méphista. Puis sans prévenir, elle prit l'oiseau dans la gueule dans un mouvement vif et rapide. Elle mordit un bon coup. Les efforts de l'oiseau pour relever la tête était pitoyable. Puis elle renonça et sa tête retomba. La gueule pleine de sang, le corps encore dedans, elle pouvait sentir les dernier battement de cœur de la petite créature. Terrorisé, le mâle était sous le choque. Il avait tout vu. Il avait vu sa compagne se faire tuer sous ses yeux. Maintenant, il savait se que Méphista avait subit. Elle le regarda pleine de colère. Il leva les yeux vers elle. Méphista jeta le corps à terre. Le regard plein de déception et de tristesse, l'oiseau la fixait toujours. Elle tourna la tête vers lui, montra les crocs et en un sourire lui sauta dessus. Elle fixa le corps. L'oiseau la regarda et rendu son dernier soupire. Elle jeta aux deux corps un regard plein de méprit. Puis elle continua sa route. Tellement elle était énerver elle se mit à courir comme jamais pour se défouler. Au bout de vingt minutes elle s'arrêta. Elle regarda autour d'elle. Tout était silencieux. Puis un bruit attira son intention. Elle alla voir tout en restant caché. Elle aperçut un lynx, de la meute des Lodjurs, il enfin elle était coucher sur une pierre plate. Méphista fit exprès de faire rouler une petite pierre pour attirer l'attention de l'animal. Cette dernière se leva brusquement sur la pierre où elle était. Elle regarda à droite puis à gauche et ensuite dans le sens inverse. Puis elle se redressa de toute sa hauteur.

Qui es-tu ? Montre-toi, si tu n'es pas lâche !

Méphista rugit pour faire peur a la petite lynx. Puis elle sortie de sa cachette en riant.

Moi ? Lâche ? Je crois que tu te trompe de personne ma petite ! Toi qui est tu ?

Je me retourna vers l'auteur de ces paroles. C'était une panthères noire, au pelage si noir que l'on aurait cru y avoir la nuit en elle même, sans étoiles ni Lune, mais la nuit quand même. Son pelage briait un peu, comme des paillettes presques transparentes, comme la rosée sur l'herbe, le matin, alors qu'il fait encore nuit. Elle n'était pas lâche ? Eh bien temps mieux ! Je ne l'étais pas non plus, et je n'avais pas l'intention de l'être, bien au contraire. La panthère rugit, sûrement pour me faire peur, me faire frissoner, mais je ne bougea pas. Au fond, j'aimais bien les félins qui osaient défier du regard le premier venu. Qui étais-je ? Pourquoi me présenterais-je en première d'abord ? Et comment se permettait-elle de m'appeler petite ? Je m'apprêtais à le lui dire, mais je pensa que le dire ne ferais qu'empirer la situation, déjà bien tendue, et cela se finirais tout simplement en une bonne grosse bagarre, ce n'était pas trop mes intentions, alors je lança :

Je suis Lixie, Alpha des Lodjurs. Et toi ? Comment oses-tu dire "petite" ? Tu n'es pas lâche ? Temps mieux, les lâches, je ne les aime pas, alors n'en fait pas parti, je risque de ne pas t'apprécier, mais puisque ce n'est pas le cas...

Je fixais la panthère noire avec un regard à la fois calme et furieux. Je me préparais à attaquer, mes griffes sorties, mes oreilles à l'écoute, mes yeux la fixant sans arrêt.