C’était une belle journée. Une belle journée d’hiver où il ne fait n’y trop froid, ni trop chaud. Le soleil se montrait assez timide, ce qui n’était pas sans me plaire. Malgré tout on voyait suffisamment pour que je m’autorise une petite sortie. Etoile était occupée, j’avais donc le champ libre. Je m’ennuyais fortement. C’est alors que je pris la discision de faire une petite balade. Me faufilant à travers mes camarades, je partie en exploration.
Mes pattes me portèrent assez loin pour que je ne reconnaisse pas l’endroit. Mes oreilles frémirent, elles avaient capter le bruit d’un cour d’eau pas loin. Réalisant que j’étais assoiffée et que de toute façon il fallait que je me pose pour arriver à rentrer chez moi, je me dirigeais vers l’origine du bruit. L’eau était claire et fraiche. Je bus longuement pour me détendre. Cette eau glacée était revigorante. Soudain il se mis à neiger très légèrement. Ne pouvant résister à la tentation, j’essayais en vain d’attraper les flocons.
Je sautais de rocher en rocher pour en attraper toujours plus. Puis je me stoppais. Des buissons venaient de bouger, j’en était certaine. Reniflant le plus silencieusement possible et ne bougeant presque pas, je senti un autre félin mais que je ne connaissais pas. Un jeune tigre fit alors son apparition. Son pelage attirait les rayons du soleil et ses petites oreilles frémissaient comme si elles pouvaient entendre mes moindres pensée. Il avait une longue queue dont le bout était encore cacher dans les buissons. Il avait l’air aussi surprit que moi de rencontrer un félin dans le coin. Puis je me souviens d’histoire concernant tigre et autres félins, et je commençais à regretter ma sortie. Ne voulant pas montrer que j’avais peur, je fis le gros dos et je feulais à l’encontre du nouveau venu.
« Qu’Est-ce que tu viens faire ici?! Je te préviens, je n’ai pas peur du tout! »
Ça aurait pu bien se passait. Le problème c’est que généralement ça ne se passe jamais bien. Le sol se mit soudain à trembler sous mes pattes et je lâchais un petit cri effrayé. Ce n’était pas un rocher sur lequel je me tenais, mais une tortue! Une grosse tortue qui n’aimait pas qu’on se serve d’elle comme perchoir apparemment. Elle commença à s’engouffrer dans l’eau et je hurlais de plus belle. Lorsque l’eau atteignit mes pattes, je sautais sur un autre rocher. Mais la chance n’était pas avec moi aujourd’hui. Vous l’aurez deviner, c’était une autre de ces monstrueusement sadique tortue, qui se plaisaient à vous engouffrer dans l’eau. Celle-ci aussi s’enfonça dans l’eau. Oubliant ma peur je criais:
« Au secours! Aide moi! »
Puis je dérapais sur la carapace de la bête, où mes griffes ne pouvaient trouver d’encoche. Je tombais dans l’eau glacée de la rivière en me disant que finalement, m’ennuyais au camp, c’était pas si terrible.